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Julien Lepiller 2019-02-17 20:45:44 +01:00
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@ -25,6 +25,7 @@ quel nom ou pseudonyme de leur choix.
* Construire depuis Git:: toujours le plus récent.
* Lancer Guix avant qu'il ne soit installé:: Astuces pour les hackers.
* La configuration parfaite:: Les bons outils.
* Consignes d'empaquetage:: Faire grandir la distribution.
* Style de code:: Hygiène du contributeur.
* Envoyer des correctifs:: Partager votre travail.
@end menu
@ -99,7 +100,7 @@ valeur @code{localstatedir} utilisée par votre installation actuelle
Finalement, vous devez invoquer @code{make check} pour lancer les tests
(@pxref{Lancer la suite de tests}). Si quelque chose échoue, jetez un œil
aux instructions d'installation (@pxref{Installation}) ou envoyez un message
à la list @email{guix-devel@@gnu.org}.
à la liste @email{guix-devel@@gnu.org}.
@node Lancer Guix avant qu'il ne soit installé
@ -169,12 +170,15 @@ arborescence des source locale.
@node La configuration parfaite
@section La configuration parfaite
La configuration parfaite pour travailler sur Guix est simplement la
configuration parfaite pour travailler en Guile (@pxref{Using Guile in
Emacs,,, guile, Guile Reference Manual}). Tout d'abord, vous avez besoin de
mieux qu'un éditeur de texte, vous avez besoin de
@url{http://www.gnu.org/software/emacs, Emacs}, amélioré par le superbe
@url{http://nongnu.org/geiser/, Geiser}.
The Perfect Setup to hack on Guix is basically the perfect setup used for
Guile hacking (@pxref{Using Guile in Emacs,,, guile, Guile Reference
Manual}). First, you need more than an editor, you need
@url{http://www.gnu.org/software/emacs, Emacs}, empowered by the wonderful
@url{http://nongnu.org/geiser/, Geiser}. To set that up, run:
@example
guix package -i emacs guile emacs-geiser
@end example
Geiser permet le développement interactif et incrémental depuis Emacs : la
compilation du code et son évaluation depuis les buffers, l'accès à la
@ -229,6 +233,461 @@ déclenchement @code{origin…}, qui peut aussi être étendue. L'extrait
finissent sur @code{…}, qui peuvent aussi être étendues.
@node Consignes d'empaquetage
@section Consignes d'empaquetage
@cindex paquets, création
The GNU distribution is nascent and may well lack some of your favorite
packages. This section describes how you can help make the distribution
grow.
Les paquets de logiciels libres sont habituellement distribués sous forme
@dfn{d'archives de sources} — typiquement des fichiers @file{.tar.gz}
contenant tous les fichiers sources. Ajouter un paquet à la distribution
signifie essentiellement deux choses : ajouter une @dfn{recette} qui décrit
comment construire le paquet, avec une liste d'autres paquets requis pour le
construire, et ajouter des @dfn{métadonnées de paquet} avec la recette,
comme une description et une licence.
Dans Guix, toutes ces informations sont incorporées dans les
@dfn{définitions de paquets}. Les définitions de paquets fournissent une
vue de haut-niveau du paquet. Elles sont écrites avec la syntaxe du langage
de programmation Scheme ; en fait, pour chaque paquet nous définissons une
variable liée à la définition et exportons cette variable à partir d'un
module (@pxref{Modules de paquets}). Cependant, il n'est @emph{pas} nécessaire
d'avoir une connaissance approfondie du Scheme pour créer des paquets. Pour
plus d'informations sur les définitions des paquets, @pxref{Définition des paquets}.
Une fois une définition de paquet en place, stocké dans un fichier de
l'arborescence des sources de Guix, il peut être testé avec la commande
@command{guix build} (@pxref{Invoquer guix build}). Par exemple, en
supposant que le nouveau paquet s'appelle @code{gnew}, vous pouvez lancer
cette commande depuis l'arborescence de construction de Guix (@pxref{Lancer Guix avant qu'il ne soit installé}) :
@example
./pre-inst-env guix build gnew --keep-failed
@end example
Utiliser @code{--keep-failed} rend facile le débogage des échecs car il
fournit l'accès à l'arborescence de construction qui a échouée. Une autre
sous-commande utile pour le débogage est @code{--log-file}, pour accéder au
journal de construction.
Si le paquet n'est pas connu de la commande @command{guix}, il se peut que
le fichier source ait une erreur de syntaxe, ou qu'il manque une clause
@code{define-public} pour exporter la variable du paquet. Pour comprendre
cela, vous pouvez charger le module depuis Guile pour avoir plus
d'informations sur la véritable erreur :
@example
./pre-inst-env guile -c '(use-modules (gnu packages gnew))'
@end example
Once your package builds correctly, please send us a patch
(@pxref{Envoyer des correctifs}). Well, if you need help, we will be happy to
help you too. Once the patch is committed in the Guix repository, the new
package automatically gets built on the supported platforms by
@url{http://hydra.gnu.org/jobset/gnu/master, our continuous integration
system}.
@cindex substitution
Users can obtain the new package definition simply by running @command{guix
pull} (@pxref{Invoquer guix pull}). When @code{@value{SUBSTITUTE-SERVER}}
is done building the package, installing the package automatically downloads
binaries from there (@pxref{Substituts}). The only place where human
intervention is needed is to review and apply the patch.
@menu
* Liberté logiciel:: Ce que la distribution peut contenir.
* Conventions de nommage:: Qu'est-ce qu'un bon nom ?
* Numéros de version:: Lorsque le nom n'est pas suffisant.
* Synopsis et descriptions:: Aider les utilisateurs à trouver le bon
paquet.
* Modules python:: Un peu de comédie anglaise.
* Modules perl:: Petites perles.
* Paquets java:: Pause café.
* Polices de caractères:: À fond les fontes.
@end menu
@node Liberté logiciel
@subsection Liberté logiciel
@c ===========================================================================
@c
@c This file was generated with po4a. Translate the source file.
@c
@c ===========================================================================
@c Adapted from http://www.gnu.org/philosophy/philosophy.html.
@cindex logiciel libre
Le système d'exploitation GNU a été développé pour que les utilisateurs
puissent utiliser leur ordinateur en toute liberté. GNU est un
@dfn{logiciel libre}, ce qui signifie que les utilisateur ont les
@url{http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html,quatre libertés
essentielles} : exécuter le programmer, étudier et modifier le programme
sous sa forme source, redistribuer des copies exactes et distribuer les
versions modifiées. Les paquets qui se trouvent dans la distribution GNU ne
fournissent que des logiciels qui respectent ces quatre libertés.
En plus, la distribution GNU suit les
@url{http://www.gnu.org/distros/free-system-distribution-guidelines.html,recommandations
pour les distributions systèmes libres}. Entre autres choses, ces
recommandations rejettent les microgiciels non libres, les recommandations
de logiciels non libres et discute des façon de gérer les marques et les
brevets.
Certaines sources amont autrement parfaitement libres contiennent une petite
partie facultative qui viole les recommandations ci-dessus, par exemple car
cette partie est du code non-libre. Lorsque cela arrive, les éléments en
question sont supprimés avec des correctifs ou des bouts de codes appropriés
dans la forme @code{origin} du paquet (@pxref{Définition des paquets}). De cette
manière, @code{guix build --source} renvoie la source « libérée » plutôt que
la source amont sans modification.
@node Conventions de nommage
@subsection Conventions de nommage
@cindex nom du paquet
Un paquet a en fait deux noms qui lui sont associés : d'abord il y a le nom
de la @emph{variable Scheme}, celui qui suit @code{define-public}. Par ce
nom, le paquet peut se faire connaître par le code Scheme, par exemple comme
entrée d'un autre paquet. Deuxièmement, il y a la chaîne dans le champ
@code{name} d'une définition de paquet. Ce nom est utilisé par les
commandes de gestion des paquets comme @command{guix package} et
@command{guix build}.
Les deux sont habituellement les mêmes et correspondent à la conversion en
minuscule du nom du projet choisi en amont, où les underscores sont
remplacés par des tirets. Par exemple, GNUnet est disponible en tant que
@code{gnunet} et SDL_net en tant que @code{sdl-net}.
Nous n'ajoutons pas de préfixe @code{lib} au bibliothèques de paquets, à
moins qu'il ne fasse partie du nom officiel du projet. Mais @pxref{Modules python} et @ref{Modules perl} pour des règles spéciales concernant les
modules pour les langages Python et Perl.
Les noms de paquets de polices sont gérés différemment, @pxref{Polices de caractères}.
@node Numéros de version
@subsection Numéros de version
@cindex version du paquet
Nous n'incluons en général que la dernière version d'un projet de logiciel
libre donné. Mais parfois, par exemple pour des versions incompatibles de
bibliothèques, deux (ou plus) versions du même paquet sont requises. Elles
ont besoin d'un nom de variable Scheme différent. Nous utilisons le nom
défini dans @ref{Conventions de nommage} pour la version la plus récente ; les
versions précédentes utilisent le même nom, suffixé par @code{-} et le plus
petit préfixe du numéro de version qui permet de distinguer deux versions.
Le nom dans la définition du paquet est le même pour toutes les versions
d'un paquet et ne contient pas de numéro de version.
Par exemple, les version 2.24.20 et 3.9.12 de GTK+ peuvent être inclus de
cette manière :
@example
(define-public gtk+
(package
(name "gtk+")
(version "3.9.12")
...))
(define-public gtk+-2
(package
(name "gtk+")
(version "2.24.20")
...))
@end example
Si nous voulons aussi GTK+ 3.8.2, cela serait inclus de cette manière :
@example
(define-public gtk+-3.8
(package
(name "gtk+")
(version "3.8.2")
...))
@end example
@c See <https://lists.gnu.org/archive/html/guix-devel/2016-01/msg00425.html>,
@c for a discussion of what follows.
@cindex numéro de version, pour les instantanés des systèmes de contrôle de version
Parfois, nous incluons des paquets provenant d'instantanés de systèmes de
contrôle de version (VCS) au lieu de versions publiées formellement. Cela
devrait rester exceptionnel, car c'est le rôle des développeurs amont de
spécifier quel est la version stable. Cependant, c'est parfois nécessaire.
Donc, que faut-il mettre dans le champ @code{version} ?
Clairement, nous devons rendre l'identifiant de commit de l'instantané du
VCS visible dans la version, mais nous devons aussi nous assurer que la
version augmente de manière monotone pour que @command{guix package
--upgrade} puisse déterminer quelle version est la plus récente. Comme les
identifiants de commits, notamment avec Git, n'augmentent pas, nous ajoutons
un numéro de révision qui nous augmentons à chaque fois que nous mettons à
jour vers un nouvel instantané. La chaîne qui en résulte ressemble à cela :
@example
2.0.11-3.cabba9e
^ ^ ^
| | `-- ID du commit en amont
| |
| `--- révision du paquet Guix
|
dernière version en amont
@end example
C'est une bonne idée de tronquer les identifiants dans le champ
@code{version} à disons 7 caractères. Cela évite un problème esthétique (en
supposant que l'esthétique ait un rôle à jouer ici) et des problèmes avec
les limites de l'OS comme la longueur maximale d'un shebang (127 octets pour
le noyau Linux). Il vaut mieux utilise l'identifiant de commit complet dans
@code{origin} cependant, pour éviter les ambiguïtés. Une définition de
paquet peut ressembler à ceci :
@example
(define my-package
(let ((commit "c3f29bc928d5900971f65965feaae59e1272a3f7")
(revision "1")) ;révision du paquet Guix
(package
(version (git-version "0.9" revision commit))
(source (origin
(method git-fetch)
(uri (git-reference
(url "git://example.org/my-package.git")
(commit commit)))
(sha256 (base32 "1mbikn@dots{}"))
(file-name (git-file-name name version))))
;; @dots{}
)))
@end example
@node Synopsis et descriptions
@subsection Synopsis et descriptions
@cindex description du paquet
@cindex résumé du paquet
Comme nous l'avons vu avant, chaque paquet dans GNU@tie{}Guix contient un
résumé et une description (@pxref{Définition des paquets}). Les résumés et les
descriptions sont importants : ce sont eux que recherche @command{guix
package --search}, et c'est une source d'informations cruciale pour aider
les utilisateurs à déterminer si un paquet donner correspond à leurs
besoins. En conséquence, les mainteneurs doivent prêter attention à leur
contenu.
Les résumés doivent commencer par une lettre capitale et ne doit pas finir
par un point. Ils ne doivent pas commencer par « a » ou « the » (« un » ou
« le/la »), ce qui n'apporte généralement rien ; par exemple, préférez «
File-frobbing tool » (« Outil de frobage de fichier ») à « A tool that frobs
file » (« Un outil qui frobe les fichiers »). Le résumé devrait dire ce que
le paquet est — p.@: ex.@: « Utilitaire du cœur de GNU (fichier, text,
shell) » — ou ce à quoi il sert — p.@: ex.@: le résumé de grep est « Affiche
des lignes correspondant à un motif ».
Gardez à l'esprit que le résumé doit avoir un sens pour une large audience.
Par exemple « Manipulation d'alignements au format SAM » peut avoir du sens
pour un bioinformaticien chevronné, mais n'aidera pas ou pourra perdre une
audience de non-spécialistes. C'est une bonne idée de créer un résumé qui
donne une idée du domaine d'application du paquet. Dans cet exemple, cela
donnerait « Manipulation d'alignements de séquences de nucléotides », ce qui
devrait donner une meilleure idée à l'utilisateur pour savoir si c'est ce
qu'il recherche.
Les descriptions devraient faire entre cinq et dix lignes. Utilisez des
phrases complètes, et évitez d'utiliser des acronymes sans les introduire
d'abord. Évitez les phrases marketings comme « world-leading », «
industrial-strength » et « next-generation » et évitez les superlatifs comme
« the most advanced » — ils ne sont pas utiles pour les utilisateurs qui
cherchent un paquet et semblent même un peu suspects. À la place, essayez
d'être factuels, en mentionnant les cas d'utilisation et les
fonctionnalités.
@cindex balisage texinfo, dans les descriptions de paquets
Les descriptions peuvent inclure du balisage Texinfo, ce qui est utile pour
introduire des ornements comme @code{@@code} ou @code{@@dfn}, des listes à
points ou des hyperliens (@pxref{Overview,,, texinfo, GNU Texinfo}).
Cependant soyez prudents lorsque vous utilisez certains symboles, par
exemple @samp{@@} et les accolades qui sont les caractères spéciaux de base
en Texinfo (@pxref{Special Characters,,, texinfo, GNU Texinfo}). Les
interfaces utilisateurs comme @command{guix package --show} prennent en
charge le rendu.
Les résumés et les descriptions sont traduits par des volontaires
@uref{http://translationproject.org/domain/guix-packages.html, sur le projet
de traduction} pour que le plus d'utilisateurs possible puissent les lire
dans leur langue natale. Les interfaces utilisateurs les recherchent et les
affichent dans la langue spécifiée par le paramètre de régionalisation
actuel.
Pour permettre à @command{xgettext} de les extraire comme des chaînes
traduisibles, les résumés et les descriptions @emph{doivent être des chaînes
litérales}. Cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser
@code{string-append} ou @code{format} pour construire ces chaînes :
@lisp
(package
;; @dots{}
(synopsis "Ceci est traduisible")
(description (string-append "Ceci n'est " "*pas*" " traduisible.")))
@end lisp
La traduction demande beaucoup de travail, donc en tant que packageur,
faîtes encore plus attention à vos résumés et descriptions car chaque
changement peut demander d'autant plus de travail de la part des
traducteurs. Pour les aider, il est possible de donner des recommandations
ou des instructions qu'ils pourront voir en insérant des commentaires
spéciaux comme ceci (@pxref{xgettext Invocation,,, gettext, GNU Gettext}) :
@example
;; TRANSLATORS: "X11 resize-and-rotate" should not be translated.
(description "ARandR is designed to provide a simple visual front end
for the X11 resize-and-rotate (RandR) extension. @dots{}")
@end example
@node Modules python
@subsection Modules python
@cindex python
Nous incluons actuellement Python 2 et Python 3, sous les noms de variables
Scheme @code{python-2} et @code{python} comme expliqué dans @ref{Numéros de version}. Pour éviter la confusion et les problèmes de noms avec d'autres
langages de programmation, il semble désirable que le nom d'un paquet pour
un module Python contienne le mot @code{python}.
Certains modules ne sont compatibles qu'avec une version de Python, d'autres
avec les deux. Si le paquet Foo ne compile qu'avec Ptyhon 3, on le nomme
@code{python-foo} ; s'il ne compile qu'avec Python 2, on le nome
@code{python2-foo}. S'il est compatible avec les deux versions, nous créons
deux paquets avec les noms correspondant.
If a project already contains the word @code{python}, we drop this; for
instance, the module python-dateutil is packaged under the names
@code{python-dateutil} and @code{python2-dateutil}. If the project name
starts with @code{py} (e.g.@: @code{pytz}), we keep it and prefix it as
described above.
@subsubsection Spécifier les dépendances
@cindex entrées, pour les paquets Python
Les informations de dépendances pour les paquets Python se trouvent
généralement dans l'arborescence des source du paquet, avec plus ou moins de
précision : dans le fichier @file{setup.py}, dans @file{requirements.txt} ou
dans @file{tox.ini}.
Votre mission, lorsque vous écrivez une recette pour un paquet Python, est
de faire correspondre ces dépendances au bon type « d'entrée »
(@pxref{Référence de paquet, inputs}). Bien que l'importeur @code{pypi} fasse
du bon boulot (@pxref{Invoquer guix import}), vous devriez vérifier la liste
suivant pour déterminer où va telle dépendance.
@itemize
@item
Nous empaquetons Python 2 avec @code{setuptools} et @code{pip} installé
comme Python 3.4 par défaut. Ainsi, vous n'avez pas à spécifié ces
entrées. @command{guix lint} vous avertira si vous faîtes cela.
@item
Les dépendances Python requises à l'exécutions vont dans
@code{propagated-inputs}. Elles sont typiquement définies dans le mot-clef
@code{install_requires} dans @file{setup.py} ou dans le fichier
@file{requirements.txt}.
@item
Les paquets Python requis uniquement à la construction — p.@: ex.@: ceux
listés dans le mot-clef @code{setup_requires} de @file{setup.py} — ou
seulement pour les tests — p.@: ex.@: ceux dans @code{tests_require} — vont
dans @code{native-inputs}. La raison est qu'ils n'ont pas besoin d'être
propagés car ils ne sont pas requis à l'exécution et dans le cas d'une
compilation croisée, c'est l'entrée « native » qu'il nous faut.
Les cadriciels de tests @code{pytest}, @code{mock} et @code{nose} sont des
exemples. Bien sûr si l'un de ces paquets est aussi requis à l'exécution,
il doit aller dans @code{propagated-inputs}.
@item
Tout ce qui ne tombe pas dans les catégories précédentes va dans
@code{inputs}, par exemple des programmes pour des bibliothèques C requises
pour construire des paquets Python avec des extensions C.
@item
Si un paquet Python a des dépendances facultatives (@code{extras_require}),
c'est à vous de décider de les ajouter ou non, en fonction du ratio entre
utilité et complexité (@pxref{Envoyer des correctifs, @command{guix size}}).
@end itemize
@node Modules perl
@subsection Modules perl
@cindex perl
Les programmes Perl utiles en soit sont nommés comme les autres paquets,
avec le nom amont en minuscule. Pour les paquets Perl contenant une seule
classe, nous utilisons le nom de la classe en minuscule, en remplaçant les
occurrences de @code{::} par des tirets et en préfixant le tout par
@code{perl-}. Donc la classe @code{XML::Parser} devient
@code{perl-xml-parser}. Les modules contenant plusieurs classes gardent
leur nom amont en minuscule et sont aussi préfixés par @code{perl-}. Ces
modules tendent à avoir le mot @code{perl} quelque part dans leur nom, que
nous supprimons en faveur du préfixe. Par exemple, @code{libwww-perl}
devient @code{perl-libwww}.
@node Paquets java
@subsection Paquets java
@cindex java
Le programmes Java utiles en soit sont nommés comme les autres paquets, avec
le nom amont en minuscule.
Pour éviter les confusions et les problèmes de nom avec d'autres langages de
programmation, il est désirable que le nom d'un paquet Java soit préfixé par
@code{java-}. Si un projet contient déjà le mot @code{java}, nous le
supprimons, par exemple le paquet @code{ngsjava} est empaqueté sous le nom
@code{java-ngs}.
Pour les paquets java contenant une seul classe ou une petite hiérarchie de
classes, nous utilisons le nom de la classe en minuscule, en remplaçant les
occurrences de @code{.} par des tirets et en préfixant le tout par
@code{java-}. Donc la classe @code{apache.commons.cli} devient
@code{java-apache-commons-cli}.
@node Polices de caractères
@subsection Polices de caractères
@cindex polices
Pour les polices qui n esont en général par installées par un utilisateurs
pour du traitement de texte, ou qui sont distribuées en tant que partie d'un
paquet logiciel plus gros, nous nous appuyons sur les règles générales pour
les logiciels ; par exemple, cela s'applique aux polices livrées avec le
système X.Org ou les polices qui font partie de TeX Live.
Pour rendre plus facile la recherche par l'utilisateur, les noms des autres
paquets contenant seulement des polices sont construits ainsi,
indépendamment du nom du paquet en amont.
Le nom d'un paquet contenant une unique famille de polices commence par
@code{font-} ; il est suivi du nom du fondeur et d'un tiret @code{-} si le
fondeur est connu, et du nom de la police, dont les espaces sont remplacés
par des tirets (et comme d'habitude, toutes les lettres majuscules sont
transformées en minuscules). Par exemple, la famille de polices Gentium de
SIL est empaqueté sous le nom @code{font-sil-gentium}.
Pour un paquet contenant plusieurs familles de polices, le nom de la
collection est utilisée à la place du nom de la famille. Par exemple les
polices Liberation consistent en trois familles, Liberation Sans, Liberation
Serif et Liberation Mono. Elles pourraient être empaquetées séparément sous
les noms @code{font-liberation-sans} etc, mais comme elles sont distribuées
ensemble sous un nom commun, nous préférons les empaqueter ensemble en tant
que @code{font-liberation}.
Dans le cas où plusieurs formats de la même famille ou collection sont
empaquetés séparément, une forme courte du format, préfixé d'un tiret est
ajouté au nom du paquet. Nous utilisont @code{-ttf} pour les polices
TrueType, @code{-otf} pour les polices OpenType et @code{-type1} pour les
polices Type 1 de PostScript.
@node Style de code
@section Style de code
@ -323,9 +782,8 @@ vous l'entrez. En plus,
@code{paredit.vim}} peut vous aider à gérer toutes ces parenthèses.
Nous demandons que toutes les procédure de premier niveau contiennent une
chaîne de documentation. Ce pré-requis peut être relâché pour les
procédures privées simples dans l'espace de nom @code{(guix build @dots{})}
cependant.
chaîne de documentation. Ce prérequis peut être relâché pour les procédures
privées simples dans l'espace de nom @code{(guix build @dots{})} cependant.
Les procédures ne devraient pas avoir plus de quatre paramètres
positionnés. Utilisez des paramètres par mot-clefs pour les procédures qui
@ -375,6 +833,33 @@ paquet ou du paquet modifié, et corrigez les erreurs qu'il rapporte
Assurez-vous que le paquet se construise sur votre plate-forme avec
@code{guix build @var{paquet}}.
@item
We recommend you also try building the package on other supported
platforms. As you may not have access to actual hardware platforms, we
recommend using the @code{qemu-binfmt-service-type} to emulate them. In
order to enable it, add the following service to the list of services in
your @code{operating-system} configuration:
@example
(service qemu-binfmt-service-type
(qemu-binfmt-configuration
(platforms (lookup-qemu-platforms "arm" "aarch64" "ppc" "mips64el"))
(guix-support? #t)))
@end example
Then reconfigure your system.
You can then build packages for different platforms by specifying the
@code{--system} option. For example, to build the "hello" package for the
armhf, aarch64, powerpc, or mips64 architectures, you would run the
following commands, respectively:
@example
guix build --system=armhf-linux --rounds=2 hello
guix build --system=aarch64-linux --rounds=2 hello
guix build --system=powerpc-linux --rounds=2 hello
guix build --system=mips64el-linux --rounds=2 hello
@end example
@item
@cindex construction groupée
Assurez-vous que le paquet n'utilise pas de copie groupée d'un logiciel déjà
@ -391,21 +876,18 @@ depuis un unique emplacement et qu'ils affectent tout le système, ce
qu'empêchent les copies groupées.
@item
Regardez le profile rapporté par @command{guix size} (@pxref{Invoquer guix size}). Cela vous permettra de remarquer des références à d'autres paquets
qui ont été retenus. Il peut aussi aider à déterminer s'il faut découper le
paquet (@pxref{Des paquets avec plusieurs résultats}) et quelle dépendance
facultative utiliser.
Take a look at the profile reported by @command{guix size} (@pxref{Invoquer guix size}). This will allow you to notice references to other packages
unwillingly retained. It may also help determine whether to split the
package (@pxref{Des paquets avec plusieurs résultats}), and which optional
dependencies should be used. In particular, avoid adding @code{texlive} as
a dependency: because of its extreme size, use @code{texlive-tiny} or
@code{texlive-union} instead.
@item
Pour les changements important, vérifiez que les paquets qui en dépendent
(s'ils existent) ne sont pas affectés par le changement ; @code{guix refresh
--list-dependant @var{paquet}} vous aidera (@pxref{Invoquer guix refresh}).
@c ===========================================================================
@c
@c This file was generated with po4a. Translate the source file.
@c
@c ===========================================================================
@c See <https://lists.gnu.org/archive/html/guix-devel/2016-10/msg00933.html>.
@cindex stratégie de branche
@cindex stratégie de planification des reconstructions
@ -418,7 +900,7 @@ principes :
branche @code{master} (changements non-disruptifs).
@item entre 300 et 1200 paquets dépendants
branche @code{staging} (changemets non-disruptifs). Cette branche devrait
branche @code{staging} (changements non-disruptifs). Cette branche devrait
être fusionnées dans @code{master} tous les 3 semaines. Les changements par
thèmes (par exemple une mise à jour de la pile GNOME) peuvent aller dans une
branche spécifique (disons, @code{gnome-updates}).
@ -460,15 +942,14 @@ Cela est suffisant pour trouver une classe de non-déterminisme commune,
comme l'horodatage ou des sorties générées aléatoirement dans le résultat de
la construction.
Une autre option consiste à utiliser @command{guix challenge}
(@pxref{Invoquer guix challenge}). Vous pouvez lancer la commande une fois
que les paquets ont été commités et construits par @code{hydra.gnu.org} pour
vérifier s'il obtient le même résultat que vous. Mieux encore : trouvez une
autre machine qui peut le construire et lancez @command{guix publish}. Puis
la machine distante est sûrement différente de la vôtre, cela peut trouver
des problèmes de non-déterminisme liés au matériel — par exemple utiliser
une extension du jeu d'instruction — ou du noyau du système d'exploitation —
par exemple se reposer sur @code{uname} ou les fichiers de @file{/proc}.
Another option is to use @command{guix challenge} (@pxref{Invoquer guix challenge}). You may run it once the package has been committed and built
by @code{@value{SUBSTITUTE-SERVER}} to check whether it obtains the same
result as you did. Better yet: Find another machine that can build it and
run @command{guix publish}. Since the remote build machine is likely
different from yours, this can catch non-determinism issues related to the
hardware---e.g., use of different instruction set extensions---or to the
operating system kernel---e.g., reliance on @code{uname} or @file{/proc}
files.
@item
Lorsque vous écrivez de la documentation, utilisez une formulation au genre

File diff suppressed because it is too large Load Diff

File diff suppressed because it is too large Load Diff